Dès qu’il s’agit de randonnée, trouver chaussure à son pied n’est pas si facile. Effectivement, cela ne dépend pas de la couleur ni du look. On ne choisit pas également une chaussure de marche seulement parce que son amie a les mêmes paires. Sachez que sa paire de chaussures n’est pas forcément adaptée à votre morphologie et une chaussure de randonnée mal ajustée peut transformer une journée entière en chemin de croix. Le choix de modèle ne se fait pas au hasard, il est défini par le type de terrain et la forme physique du propriétaire. Pour faire le bon choix, quelques rappels s’imposent. Les critères de choix tiennent au nombre de trois : la tige, la semelle et le laçage.

La tige

La tige constitue la partie supérieure qui cache le dessus du pied. On distingue trois types de tiges : la tige haute, basse et mid. D’abord la tige haute qui remonte jusqu’aux chevilles pour l’enserrer. Elle est parfaite pour des terrains accidentés. Généralement, elle offre une protection optimale sur l’ensemble du pied et apporte une bonne stabilité. Le seul bémol : la chaussure à tige haute est particulièrement lourde. Puis la tige basse. Elle est beaucoup plus souple. Spécialement conçu pour une balade en plaine, en forêt, en pistes faciles … Pour des randonnées plus extrêmes, privilégier les chaussures plus rigides qui offrent plus de maintien à la cheville. Enfin la tige mid. C’est le compromis entre la basse et la haute. Elle est destinée à la pratique tout-terrain. Plus légère qu’une tige haute, mais plus rigide qu’une basse.

La semelle

La semelle (intermédiaire et externe) est l’élément matériel le plus important lors du choix d’une chaussure de randonnée. Effectivement, elle fait le lien entre trois mouvements : le contact direct avec le sol, l’appui et la poussée. La qualité et le confort sont les caractéristiques essentiellement d’une bonne semelle de randonnée. À la basse, elle est fabriquée à partir du caoutchouc et peut-être plus ou moins tendre. Vous devez savoir qu’une gomme plus souple est plus confortable et soulage ainsi les articulations contre les chocs. Toutefois, une semelle plus dure garantit une durabilité plus longue et plus de précision dans les zones dures et rocheuses.

Le laçage

Le laçage d’une chaussure de randonnée doit être aisé, rapide et stable. Il doit assurer le maintien du pied sans trop le compresser pour un confort absolu. Gardez bien en tête que l’assurance du pas dépend d’un laçage bien adapté. Optez pour les œillets métalliques plutôt que ceux en tissu qui sont nettement plus économiques certes, mais moins résistants. Pour les lacets, préférez-les ronds à la place les plats. En effet, ils sont plus robustes. De plus, avec les crochets auto-bloquants, le serrage sera plus homogène et se desserrer moins facilement.